2 oct. 2006

SAINT-MALO

Incontournable! Comme une sorte de pélerinage. C'est quand même le point de départ de Jacques Cartier voguant vers le plusse meilleur pays du monde sur sa Grande Vermine... et la ville fortifiée elle-même a un je-ne-sais-quoi qui rappelle vaguement Québec. Donc on se sent rapidement chez-soi.

Par contre, je dois dire qu'on a rapidement fait le tour en une seule journée, un peu comme Dijon, le deuxième 24h a quelque chose de répétitif, mais j'en profite alors pour trainer un peu plus longuement dans les cafés, à lire et à dessiner. Temps d'arrêt que j'adore m'accorder et qui me permet de m'intégrer légèrement plus qu'un simple touriste .

La ville était autrefois une ile, mais elle est maintenant reliée au continent par plusieurs routes. Et comme autres anecdotes: elle fut fondée au 6e siècle par un moine nommé Mac Low (qui devint "Malo" au fil des siècles, grâce aux progrès de la dyslexie). De plus, il est intéressant d'apprendre que la vieille ville (dite "intra-muros") fut détruite à 80% par les combats de 1944. Ce qu'on trouve maintenant en parcourant l'enceinte de la ville fortifiée est le fabuleux résultat d'une reconstruction minutieuse.
Un peu comme c'était le cas au Mont St-Michel, les touristes (prévisibles) ne se retrouvent que le long de l'avenue principale, il suffit alors simplement de prendre une petite rue qui grimpe un peu ( éliminant entres autres les groupes du 3e âge) ou qui s'écarte des sentiers battus (éliminant les asiatiques) pour retrouver la paix et un brin de silence mais aussi pour goûter à ce que la ville a vraiment à offrir.

La seconde journée, Laetitia, une vraie Malouine vivant maintenant à Londres, m'a donné rendez-vous tout près de la grande porte principale et nous avons commencé à marcher le long des remparts en direction de l'Ile où se trouve la tombe de Châteaubriand. Malheureusement, la marée encore haute nous empêchait de nous y rendre. J'ai donc puni la Manche en m'offrant une saucette dans cette eau froide et quelque peu agitée en ce premier dimanche d'octobre. Je me suis garroché en bobettes présentables et me suis permis quelques séances de crawl sous le regard de quelques touristes bien emmitoufflés dans leur North Face. Ce qui faut pas faire pour se faire remarquer !


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