Surpris par l'ordre et de la discipline, les
voitures ici se déplacent de facon raisonnée, les gens arrêtent aux
lumières, on se se klaxonne pas trop... mais la pauvreté et le chaos
se cachent quand même pas trop loin: de mon hôtel, je dois
traverser plusieurs zones urbaines un peu négligées, beurrées de graffitis, parsemées de
sans-abris, de déchets de toutes sortes, de trous béants sur les
trottoirs parce que quelqu'un s'est poussé avec les bouches d'égout
en acier... mais après 30-40 minutes de marche, je se retrouve dans
le quartier le plus fascinant de la ville: La Calabria, qui a su conserver son charme historique et colonial, bien garni de boutiques, petits cafés et galeries d'art. Les ruelles abruptes nous rappellent que Bogota est une des plus hautes capitales du monde, à 2500 m d'altitude, car on manque rapidement de souffle si on monte trop vite...
Le climat aussi est très différent de celui du nord, plus frais, il fallait toujours se trainer une petite laine parce que les fins de journées sont presque glaciales. J'avais perdu ce réflexe après 2 semaines sur la côte des Caraïbes et j'ai du mettre de côté mes camisoles pendant quelques jours...
Une des incontournables attractions, el Museo del Oro, qui présente des artefacts millénaires de la civilisation inca, superbe cours d'histoire à travers des centaines de pièces en or hallucinantes.
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