DIJON

Mon principal stress en arrivant dans une nouvelle ville: trouver au plus vite un hotel tout de suite en sortant de la gare.
Je me dirige donc vers la porte de la Liberté, qui m'apparaissait être l'entrée du centre-ville, et je descends la rue du même nom aux airs qui me rappelaient fortement la rue St-Jean à Québec, lorsqu'on la descend, passé la porte St-Jean. Des drapeaux arborant divers armoiries et des rues qui montent et qui descendent, constituant un labyrinthe qui invite volontiers à se perdre ! J'ai été rapidement charmé par les allées étroites, les maisons aux facades plus alsaciennes que provençales, toutes collées les unes aux autres mais dans une parfaite composition. (Avec le nombre surprenant de touristes germaniques, on se croirait justement en Allemagne)

Suivant mon objectif de trouver un lit au plus vite, je me suis donc écarté de la rue principale dans l'espoir de trouver un hotel 2-3 étoiles gravitant autour de la rue principale ... manque de pot: le gérant du premier hotel que je visite m'annonce que j'aurai peu peu de chance ce soir de trouver une chambre, la ville étant la proie de conférenciers et de visiteurs particulièrement nombreux en cette saison.
Je me voyais mal quitter le centre-ville pour m'enfouir dans une banlieue dénuée de charme, loin de l'attraction que Dijon exerçait depuis mon arrivée...
Donc, quitte à payer plus cher, j'aimais mieux me trouver dans l'action. Et j'ai eu du flair: l'hotel presque voisin avait encore quelques chambres de libres, petites certes, et chères oui, mais bon, je n'allais pas passer encore deux heures à parcourir la ville maintenant qu'il faisait nuit!
Alors je l'ai prise pour deux jours. Mon intuition semblait me dire que j'allais suffisamment apprécier cette ville pour bien vouloir y passer 48 heures. Je vous reviens là-dessus!