4 mars 2010

Retour à Peng Chau

Maintenant que le beau temps est revenu, c’est le temps de retourner sur les sentiers. C’était nuageux dimanche dernier à TST, mais faut toujours prévoir les micro-climats… comme de fait, c’était pas mal ensoleillé sur l’ile de Peng Chau (dont j'avais déjà parlé ici) et mon nez sentait le chauffé après une heure assis à une des rares terrasses de l’endroit.
Je sais pas ce qui se passait sur l’ile, mais j’ai croisé tellement de français que j'en suis arrivé à penser que Peng Chau était une colonie française.
Y a le café « les copains d’abord » où des français jouaient à la pétanque… je me serais crû téléporté à Marseille... Puis le restaurant thailandais de la place était bondée de français qui jasaient fort des derniers résultats des Césars. Une autre table tout juste à côté de moi était occupée par une française et son fils, Luca (teeellement français comme nom, dans la lignée des Didier, Cédric, Sandrine et Coluche).
Elle m’a dit qu’en réalité il n’y a que 3-4 français sur l’ile, et que tous les autres sont uniquement des visiteurs.
Elle et son mari écrivain ont choisi cet endroit voilà 3 ans après une overdose de pollution et de trafic à Beijing. Et c'est vrai que c'est un endroit de rêve quand on n’a pas à voyager matin et soir vers le centre-ville de Hong Kong, accessible uniquement par traversier.

Voici deux formats d'encens qu'on retrouve au "Dragon Mother Temple". La fumée qui s'en dégage sert principalement à guider les esprits perdus vers le ciel .
Le gros format d'en-haut boucane suffisamment pour guider les esprits qui voient pas clair, et l'autre ci-dessous, en forme d'abat-jour, est idéal pour étourdir l'esprit d'un défunt qui nous tapait sur les nerfs...


Hong Kong, tout au loin, sous un filtre de smog...




Je me rends jusqu’au quai pour prendre le bateau de 20h, et je me fais accoster par un des français des « copains d’abord » qui m’invite à jouer aux boules.
« Haaaaa ! un Québécois ! j’adore les Québécois ! vous être supers, les Québécois!»
Y a de ces français qui nous aiment, comme ça, sans conditions… avec un enthousiasme et une abondance de superlatifs qu’ils réservent habituellement au cassoulet et au camembert.
Le gars, Cédric (ben quin!), était complètement bourré… il s’accrochait à moi comme une danseuse après son « pole », renversant chaque fois la moitié de sa bière sur moi… il a bien dû me demander 4 fois dans quel quartier de Hong Kong j’habitais.
« Tabernacle! Tabernacle! Comme on dit chez vous! »
« on dit TaBARnak! » que je précise.
« hostie de calice! » qu’il ajoute.
« c’est plutôt « esti de Kâliss! »… bâtard de ciboire ! »
« vous êtes génial, les Québécois, j’adore les Québécois! Vraiment, j’adore!! » qu’il me dit en s’approchant pour me donner un bec sur la joue.
Je pense que j’ai eu ma dose d’amour pour l’année, là. J’ai vidé ma bière et j’ai sauté sur le premier ferry... et je me sentais comme si je traversais l’Atlantique pour retourner chez-nous, esti!

4 commentaires:

Véronique Meunier - Triathlon a dit...

Luigi,
Les espèces de gros bâtons... c'est de l'encens ou c'est l'équivalent en plus gros des bâtons de citronnelle chasse-moustiques?
Même chose pour les spirales?

La photo de fleur est superbe.
Et je n'ai pas de mots pour le couple de minouz!!! :-)

Luigi a dit...

tri-girl! c'est juste pour toi, les minous!... en fait, j'ai même filmé la séance de minouchage... je vais uploader ça bientôt!
(je vais aussi ajouter les infos concernant les encens!)

Véronique Meunier - Triathlon a dit...

Merci pour le p'tit film!
Ils sont attendrissants les minneminnes de Peng Chau ^..^

Camber Carpenter a dit...

LG,
Tu es vraiment drole!! Vraiment, je m'amuse bien quand je lis ton blog. Dans le future, quand je voyage a Peng Chau, je pense que tu dois m'accompanier parce que je ne suis pas sure si les Peng Chauians aiment les Americains si forts que les Quebecois. C'est impossible, je crois.
Continuez a ecriver. Et un jour, montrez-moi les accents ;)