13 avr. 2010

Malaisie 1 - Kuala Lumpur

Kuala Lumpur ne se démarque pas par son nombre d'attractions touristiques. C'est plutôt une ville d'affaires, jeune, moderne et cosmopolite, ou la bouffe, le magasinage et le nightlife occupent une grande place.
J'ai quand même eu énormément de plaisir à me promener dans les rues, m'arrêter pour je ne sais combien de bières, de cafés et de repas, sous une chaleur parfois assommante. Heureusement, le temps pluvieux des deux premiers jours a rendu mon séjour nettement plus confortable (mais il y a toujours ces innombrables centres d'achats ultra-climatisés qui permettent de se refaire une sécheresse.)

On s'entend que les Tours Petronas sont impressionnantes en photo, mais je dois dire qu'en vrai, elles sont hypnotisantes. Le genre d'édifice qui n'existe nulle part ailleurs. On peut rester longtemps à les regarder sous tous les angles, de jour comme de nuit, il y a quelque chose d'extra-terrestre dans leur design, la façon dont elles sont éclairées la nuit, le stainless steel qui les recouvre... difficile à expliquer, mais c'est nettement une des architectures modernes les plus marquantes qu'il m'ait été donné de voir.

La KL Tower, une genre de tour du CN... (bof!)

Le Chinatown, le quartier le plus intéressant de la ville...

Utilisant à l'origine une variante de l'alphabet arabe (Jawi), le malay s'est transformé sous l'influence des Hollandais et des Anglais pour n'utiliser aujourd'hui que l'alphabet latin... plusieurs mots sont écrits comme ils sonnent, presque phonétiquement ... (ça me rappelle le Turc, qui est aussi passé du script arabe au romain, au début du XXe siècle)

La Malaisie est majoritairement islamiste, mais veut se présenter comme ouverte et très tolérante... ce restaurant ci-dessus, jeu de mots sur le nom de la fille du prophète Mohamet (Fatima) serait impensable dans plusieurs pays du Moyen-Orient...

Le "Central Market" intérieur, qui date de 1888 est comme un précurseur de nos fameux centres d'achats actuels.

Massage de pieds inusité: on se fait bouffer la peau morte par des ptits poissons...

ça, c'est la moto du laitier.

séance de photos de nouveaux mariés, en costume traditionnel, près de la KL Tower.

le type de restaurant qu'on retrouve presqu'à tous les coins de rues... bon, pas cher, ouvert tard dans la nuit... les locaux s'y retrouvent aussi pour regarder les matchs de soccer

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Comme j'aime le côté "trash" et underground des grandes villes (moi, pourtant si pur), c'est tard le soir que Kuala Lumpur se dégêne et que les bars si tranquilles de jour se transforment en véritables lieux de perdition...

J'avais lu que le bar "Beach Club" était un incontournable. D'abord bar à spectacles, il est rapidement devenu l'endroit ou les prostituées asiatiques se pointent, tous les soirs, pour offrir leurs services. Évidemment, l'endroit est rempli d'occidentaux affamés, mais on reste quand même moitié moins nombreux que les Vietnamiennes, Indonésiennes, Filipinos et Africaines qui nous dévorent du regard.
L'avantage (ou l'inconvénient) d'être un blanc, c'est que tout le monde pense qu'on est plein de fric: Les chauffeurs de taxi en profitent toujours pour t'arnaquer, les vendeurs de souvenirs te chargent 10 fois le prix... mais, au moins, ça incite les prostituées à venir te jaser assez rapidement.
Le temps de me commander un drink et déjà 3 filles étaient venues se pendre à mon cou (mais sont reparties aussi vite quand je leur ai dit que j'étais juste venu prendre un verre...)
Toutes les filles sont absolument superbes. Incroyables. Mais les plus belles, qui n'ont pas trop de temps à perdre, arrivent habituellement beaucoup plus tard dans la nuit, et repartent avec un client assez rapidement.

Deekar, un gros malaisien venu suer au bar juste à côté de moi, commence à me jaser.
Comme il est un habitué de la place, il me pointe les meilleurs putes, les plus belles ou les plus épaisses. Accoudé au comptoir, comme John Wayne dans un saloon, il me les décrivait comme des chevaux de course sur lesquels je devrais parier.
Une Vietnamienne m'aborde et me raconte qu'elle étudie ici à Kuala Lumpur et compte repartir s'ouvrir une boutique de mode à Ho Chi Minh la semaine prochaine.
Deekar me tape sur l'épaule et me chuchote " I hate these fucking lying bitches."
Puis, visiblement en manque d'attention, il dit à la Vietnamienne qu'il est mon boss et que je travaille pour lui... (so much for the fucking lying bitches...)

Un peu plus tard, pour une raison encore inconnue, au moins 4 grosses coquerelles tombent d'un gros arbre au-dessus de moi.
Je n'ai jamais parlé de coquerelles sur ce blog.
Ce sont ces répugnants insectes, souvent gros comme un doigt, qui se cachent dans les égoûts et les poubelles de toute l'Asie du Sud-Est... elles ont cette dégoûtante attitude qui nous laisse croire qu'elles sont capables de penser: elles se cachent dans les zones d'ombres pour ne pas être vues, elles s'arrêtent quand elles se sentent observées... et j'en ai même vu une s'approcher d'une coquerelle écrasée, d'un pas lourd, comme si elle était en deuil... (je suis pas certain, mais je pense qu'elle m'a aussi fait un bras d'honneur)

Cela dit, une des coquerelles du Beach Club tombe sur le dos d'un occidental assis pas très loin de moi... elle commençait à ramper jusqu'à son cou et je me suis précipité d'un bond, tel un mousquetaire, pour la slapper 2-3 fois du revers de la main avant de finalement la faire tomber...
Le gars se retourne vers moi sans trop comprendre, l'air offusqué de voir autre chose qu'une belle prostituée venir lui caresser le dos. Même après quelques explications, il me regardait toujours du coin de l'oeil comme si j'étais un trans-genre douteux, à la recherche d'un occidental plein de fric.
Il était temps de sacrer mon camp.

L'endroit suivant fut nettement plus "classy"...
Situé au dernier étage de l'hôtel Traders, le Sky Bar est le summum du bon goût, le top du "chill out" et du "branché"... piscine au milieu, ambiance feutrée, musique lounge... plusieurs commentaires hyper-élogieux sur de nombreux forums de discussions vantaient spécialement la vue saisissante sur les Twin Towers. Et avec raison, la vue est hallucinante.
Assis sur un des sofas, cocktail à la main, je me sens nettement plus dans mon élément ici... pas de fucking lying bitches, pas de coquerelles. Un vrai paradis pour blancs pleins de frics!

4 commentaires:

Véronique Meunier - Triathlon a dit...

Mouahaahah! L'épisode de la coquerelle est tordant! J'en ai vu une aussi à Matanzas lorsque je soupais chez des amis cubains. Elles volent et elle a atterrit dans le petit passage extérieur pour ensuite se promener sur le plancher de la cuisine... Elle était aussi grosse que celle sur ta photo sauf qu'elle parlait espagnol!!!

Waouuu! Piscine de rêve pour faire des longueurs...

Emilie Goulet a dit...

Bon! Enfin! La preuve qu'il n'y a pas juste au Canada qu'on vend le lait dans des sacs! :P

câlin!
Emilie

Marc a dit...

Salut lg ! Bon je me suis inscrit à Blogspot .. je vais éventuellement en créer un pour la musique, mais en attendant, je vais poster des commentaires désobligeants sur le tiens ;) A+ Marc

loubas a dit...

Désolé mais une coquerelle une vraie ca ne vole pas!