12 mai 2025

Dans les Dolomites du Sud-Tyrol

Une journée qui aurait pu ne pas avoir lieu, à cause du temps incertain, de ma fatigue, et de la gang de kids bruyants attendant l'autobus pour se rendre au même endroit que moi... (à ce sujet, je suis surpris du nombre de fois où je me suis retrouvé en plein milieu d'une "classe-nature" un peu partout en Italie... on sort les enfants des écoles pour leur faire voir le monde, et c'est une bonne chose!... j'imagine!)
Mais quelle erreur ça aurait été de passer à côté de cette visite mémorable! Je suis vraiment content, encore une fois, de m'être botté le cul pour sortir de ma zone de confort et mettre les pieds dans les Dolomites!
C'est chaque fois surréaliste de voir des sommets enneigés quand il fait si chaud et qu'on pense avoir dit adieu à l'hiver pour plusieurs mois. À mesure qu'on approche du Parco Naturale Puez-Odle, je suis hypnotisé par ces montagnes si hautes qu'elles ont leur propre climat.
J'arrête à Sëlva où se trouve l'entrée du sentier menant au Parco, mais je prends le temps de traverser ce village presque complètement désert en ce temps de l'année... les hôtels, les chalets de ski, les restaurants, les boutiques sont fermées, la zone ne vit que durant la saison hivernale... quand la neige fond, ça devient un village fantôme. Mais même en ce milieu de mois de mai, l'air est frais, ça sent l'hiver.
 



















La pluie m'a empêché de me rendre jusqu'au Parc, les gros nuages sont apparus et n'ont laissé aucun doute sur ce qui allait se passer... les grosses averses ont commencé à tomber, suivies de grêle... bizarrement, j'avais pas prévu le coup et je n'avais pas apporté d'imperméable, ni rien de très chaud, et je me suis réfugié pendant une bonne heure sous un sapin assez dense pour m'empêcher d'être trempé. 



La région du Sud-Tyrol (ou Alte Adige en italien) a son statut autonome qu'elle cherche à préserver. Ça ne m'a pas surpris puisque tout ici semble loin de l'Italie, il s'y parle italien, mais l'allemand est omniprésent, et ils ont même leur propre dialecte qui est un mélange des deux (le "ladin"... et non le "latin"), presque complètement disparu depuis que le gouvernement fachiste de Mussolini en interdisait l'usage.

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