CANAKKALE

ça n'a pas été facile de quitter Istanbul, c'était vraiment comme sortir de ma zone de confort. Je m'étais habitué à cette ville aux milles couleurs et aux milles odeurs, à ces gens, ces voyageurs avec qui je me suis lie d'amitie, à cet hotel d'apparence simple mais confortable .... et j'en avais presque oublié le but de mon voyage: traverser le Moyen-Orient jusqu'en Égypte!!! Bordel!!
Donc avec mon visa pour la Syrie bien en main, plus rien ne pouvait m'empecher de poursuivre (ou plutôt d'entamer) mon périple!
Une fois assis dans l'autobus en direction de Çanakkale, j'ai aussitôt senti un bien-être total. ça m'a paru évident que je commençais à m'encroûter à Istanbul.
Mais j'ai aussi senti une autre forme d'encroutage: mon malodorant voisin de siege . C'etait comme voyager pendant 6 heures assis a cote d'un cadavre ( mais au moins le cadavre n'expire pas lui, c'est moins pire!). Ca existe la pate a dents aux anchois?
J'aurais voulu avoir a portée de main la sorte de vaseline au menthol que Jodie Foster se met sous le nez, dans le Silence des Agneaux, avant d'inspecter un corps en décomposition...
Malgré cela, le voyage s'est bien déroulé et j'étais content d'etre "on the road again"...