Alors
que le temps était devenu plus frais à Medellin et Bogota, je me
suis retrouvé de nouveau dans la chaleur et l'humidité lourde dès
mon arrivée à Panama City. J'avais d'autant plus chaud que
l'aéroport principal m'est apparu plutôt désorganisé. Pas de bus
direct pour le centre-ville, il fallait marcher 10 minutes jusqu'au
bord d'une autoroute pour faire signe au bon autobus allant dans la
bonne direction du district de San Francisco où se trouvait mon
hôtel. Pour une ville aussi prospère et développée que Panama
City, c'est plutôt étonnant.
Au premier jour: une longue
marche pour rejoindre le centre historique (casco antiguo),
habituellement l'endroit le plus intéressant d'une ville d'Amérique
Latine, et je le souhaitais de plus en plus, après avoir marché un
bon 90 minutes à travers des quartiers pauvres et délabrés... la
frontière entre ces districts et le centre historique touristique
est à couper au couteau, on se retrouve soudainement face à de
belles facades de bâtiments coloniaux, des rues bien entretenues,
des beaux restaurants et cafés, où on n'a aucun problème à trainer
les pieds, prendre son temps, admirer le paysage et s'arrêter
souvent pour une bière ou un café...
Le
Canal de Panama
Vraiment l'attraction majeure de la ville, c'est
un incontournable... on peut se demander qu'est-ce qui justifie
l'attrait de voir passer des bateaux de marchandises dans des
écluses... c'est pas juste l'ampleur des paquebots qui passent
devant nous qui est impressionnant, c'est surtout de constater
l'accomplissement phénoménal qu'est le canal de Panama. Surtout
après une visite des deux principaux musées qui lui sont dédiés
(et que je recommande fortement), où sont exposées en détails les
étapes de la construction et les défis titanesques qu'il a fallu
surmonter pour rejoindre les deux océans...
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