17 juin 2010

Beijing

J'ai dit à beaucoup de monde que j'allais à Beijing de reculons...
Pour dire vrai, c'est pas comme si j'avais une rage de grande ville compacte, polluée, hyper-peuplée, de gros trafic et de bâtiments laids. (J'ai comme pas mal ma dose en vivant à HK!...)
Mais je me disais que, tant qu'à être dans le coin (en Asie), je m'en serais voulu de ne pas faire un saut dans la capitale et voir, au moins, la fameuse grande muraille!!
Alors j'ai booké un petit saut de 4 jours, sûrement juste assez pour s'écoeurer et avoir hâte de revenir à HK!

ERREUR! J'ai vraiment aimé Beijing!!
Même que j'aurais souhaité y rester plus longtemps!
Ça, je m'y attendais pas!... on entend tellement d'affaires négatives à son sujet qu'on en vient à imaginer que c'est l'enfer sur Terre... bon, on s'entend, c'est pas le paradis non plus, mais le centre-ville en tout cas est loin d'être repoussant et à proscrire...
Écoute, on respire (oui! j'ai pas senti la pollution comme à Hong Kong), c'est propre, c'est pas bruyant, les gens sont hyper-relax et sympathiques, les filles sont super belles, et... il y a de l'espace! Les boulevards sont immenses, les bâtiments sont surdimensionés, mais séparés par de grands parcs. Il faut marcher des heures pour se rendre d'un point à l'autre...
Je me suis fait prendre quand le airport shuttle m'a laissé à deux stations de métro de mon hôtel. J'ai dû marcher 45 minutes pour m'y rendre! Rien à voir avec Hong Kong ou tout est à proximité. Heureusement, le métro de Beijing, comme celui de HK, est ultra-efficace.
Le "Beijing Forbidden City Hostel" est, on s'en doute, tout juste à côté de la Cité interdite... je devais donc traverser la Place Tiananmen, et passer devant la gentille grosse face de Mao, suspendue au-dessus de la "Gate of Heavenly Peace"... toute un accueil!... et content d'avoir trouvé un hôtel petit-budget aussi central.

Mon hôtel est aussi situé juste à côté d'un Hutong (le nom qu'on donne aux vieux quartiers traditionnels de Beijing... et qui tendent à disparaitre pour laisser leur place aux nouveaux gros buildings et complexes touristiques)

C'est l'heure des devoirs...

Ci-dessus, la Dongdan street, une rue touristique assez populaire ou on peut trouver toutes les grandes marques "tendance" de ce monde.

Le même "Gate of Heavenly Peace", mais de soir... comique, alors que je prenais la photo, quelques chinois m'ont demandé s'ils pouvaient se faire prendre en photo à côté de moi... (j'ai comme volé la vedette à Mao, c'est pas rien!)

Jardin de la "Forbidden City"

La "Forbidden City"... super impressionnante, mais je n'y suis pas resté longtemps... il y avait tellement de monde, j'en avais mal à la tête. J'ai eu plus de fun à en faire le tour par l'extérieur.

Quelques cochonneries (je sais pas pourquoi, ça me tentait pas)


Le clou de mon séjour, c'est bien sûr ma visite de La muraille de Chine.
Comme je voulais à tout prix éviter la foule ( quand c'est possible!), on m'a suggéré de marcher les 5,4 kms de la portion "Jinshanling-Simatai" de la muraille... (située à environ 3h de route du centre-ville de Beijing).
Un mini-bus est venu me chercher vers 6h le matin. Le package incluait le transport, le tour guidé, le lunch, ainsi que le "breakfast"... (qui s'est avéré être un McMuffin froid au ketchup et un verre de coke. Haa! la culture chinoise!)
Arrivé sur le site, j'avais la bougeotte, fait que je me suis lancé devant tout le monde...
Ce fut IN-CRO-YA-BLEUH!! Débile!!!
Non seulement un parcours presque désert, mais des paysages à couper le souffle sous un soleil radieux et un ciel bleu!...
J'ai mis plusieurs photos, je ne savais pas trop lesquelles choisir:

On connait l'histoire: le mur fait plus de 6000kms et n'a jamais rempli son rôle premier, qui était de repousser l'envahisseur. De longues portions de la muraille ont été détruites depuis sa contruction (entre le 5e siècle BC et le 16e siècle AC), mais certaines, comme celle-ci sont incroyablement bien préservées.

L'autre belle journée fut celle passée au "Summer Palace", au centre-ville de Beijing.
Facilement accessible par métro, j'espérais répéter l'expérience de visiter l'endroit sans une trop grande foule...
Malheur... congé férié. L'entrée était congestionnée et les quelques premières attractions du site étaient envahies. Pas un pouce carré de libre. J'allais presque écourter ma visite quand je me suis décidé à avancer un peu plus loin... plus je m'éloignais de l'entrée, plus je commençais à respirer. (Il faut être patient, la plupart des sites touristiques sont envahis de visiteurs qui n'ont que quelques minutes pour voir les principales attractions avant de quitter en autobus pour l'endroit suivant... juste assez de temps pour prendre quelques photos près de l'entrée et repartir)

The Temple of Buddhist Virtue...
( tous les bâtiments du site ont des noms pompeux comme ça... The Cloud-Dispelling Hall, Sea of Wisdom Temple, Longevity Hill...)

Les jardins du Summer Palace sont grandioses et immenses... ils me rappelaient un peu ceux de Versailles, et ont, eux aussi, été construits et agrandis par des monarques mégalomanes... (on dira ce qu'on voudra, leurs folies suscitent encore beaucoup d'enthousiasme!)
Je me suis arrêté pour m'effoirer dans le gazon, bouffer mon sandwich et lire pendant quelques heures...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Et l'expo universelle de Shangaï c'est pour quand ? Tu ne vas pas rater ça quand même ? Si tu veux, je te trouve un low cost sur internet ?
J'ai envie de voir ton reportage photo de ce voyage.
Plus personne ne fait de commentaires... Tu as fait des jaloux?
Paris tonton

Luigi a dit...

ouin, c'est ça qui arrive quand on néglige un blog aussi longtemps, les gens boudent!
Pour Shanghai, j'ai entendu des histoires d'horreur concernant l'expo... il faut faire la file pendant 4-5h sous 35 degrés pour voir les pavillons importants... et ça ne vaut pas la peine tant que ça, à ce qui parait. Certains ont fait la file toute la journée pour se faire fermer la porte du pavillon en pleine face, à l'heure de fermeture... D'autres pissent par terre pour ne pas perdre leur place... de la merde, de la bouffe partout à terre...
je suis pas pressé d'y aller, disons...