Un tiempo de mierda!!

La pluie, le frette et l'humidité ne nous lâchent pas depuis notre arrivée à Séville et ça finit par jouer sur mon humeur... rien de pire que l'impression de ne jamais être "sec", d'avoir les pieds toujours mouillés, on lave notre linge mais il prend 3-4 jours à sécher sur la corde à linge... 

Bref, un "tiempo de mierda", comme dirait Xavier, notre prof d'espagnol soucieux de notre vocabulaire... 

Dans mes quelques brefs moments de déprime, je me demande si on aurait pas du aller apprendre l'espagnol à Varadero plutôt, ou a Puerto Plata...?

Que peut-on y faire? Séville (un peu comme Hong Kong, je me souviens) n'est pas faite pour affronter une telle température de cul: les appartements sont rarement isolés, le chauffage est inefficace un peu partout, et on vit avec l'impression que l'humidité nous colle à la peau, 24h sur 24... 

Faut juste être patient, y parait!

Quand le soleil se pointe, pour quelques heures en après-midi (comme ce fut le cas la semaine passée), on se lance à la découverte de la ville et on traine dans les rues commme les centaines de sévillois qui n'en peuvent plus de se les geler... 

Assez incroyable de voir le nombre d'orangers le long des rues qui serpentent les vieux quartiers, et encore plus inconcevable de constater que les oranges se retrouvent souvent sur le trottoir, à pourrir... mon réflexe à notre arrivée a été de me dire qu'on n'aura pas besoin de s'acheter d'oranges pendant notre séjour, on aura juste à les cueillir directement dans les arbres... je me suis même dit que c'était cool pour les sans-abris qui se garantissaient une solide dose de vitamine C.... naaaan! touriste épais! y parait que ces arbres produisent des fruits hyper amers, et les rares qui sont cueillis servent uniquement à faire des marmelades... 

Grand bazar hebdomaire des artistes, devant le Musée des Beaux-Arts (Museo de Bellas Artes)