30 mai 2014

Vers le désert... partie 2: de Merzouga à Marrakech

On était tous d’accord sur ce point: les ingrédients de la liberté, c’est d’avoir du temps et une voiture!
Nous avions encore quelques jours devant nous avant de ramener la voiture à Marrakech et comme en choisissant de prendre une autre route pour revenir par Ouarzazate, nous avions aussi le temps de couper le trajet en deux et de nous arrêter pour une nuit dans la ville de Nkob. 
Les guides touristiques ne disaient pas grand chose sur ce petit village de la Vallée du Draa. Tiraillés entre s’y arrêter ou poursuivre notre route, la découverte inattendue de l’incroyable hôtel Bara-Bara nous a finalement convaincu de rester.
Dans une kasbah plusieurs fois centenaire surplombant la vallée environnante, ce luxueux hôtel digne des milles et une nuits était légèrement au-delà de notre limite budgétaire, mais la magie de voyager en basse-saison c’est que tout est négociable! Le patron nous a rapidement fait un super prix pour la nuit, avec souper de couscous et déjeuner inclus… la journée s’est donc terminée, écrasés comme des pachas sur le bord de la piscine, avec le désir profond de prolonger éternellement notre passage dans cet endroit de rêve… 



















Traversée rapide de Ouarzazate, juste pour faire le plein de bières et de vin pour le souper (l’alcool est quasi introuvable au Maroc, ce supermarché du centre-ville est le seul complice de notre vice occidental à s’afficher sans remords), nous avons poursuivi notre route vers le village berbère de Ait Benhaddou, superbement préservé, un attrait incontournable sur la route du désert qui nous a étonné par l’absence de faux-guides et de vendeurs à pression… pour une des très rares occasions au Maroc, on pouvait prendre le temps de marcher et de se perdre sans se faire achaler… le bonheur! 
 On voyait ça presque comme une pause avant la folie de Marrakech qui nous attendait le lendemain. Spencer et Gillian avaient tellement eu une mauvaise expérience qu’on redoutait le pire, un genre de Fès exposant 10, avec son souk gigantesque dont il est impossible de sortir et les inévitables opportunités de se faire fourrer. À Suivre!





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