21 mai 2017

Quelques jours à Tokyo et à Okinawa...

(Commentaire aux lecteurs: ce "post" date de mai 2017, j'avais oublié de l'ajouter à mon blog! )

Court passage de 3 jours à Tokyo, question de se tremper le bout des orteils et tâter le poul de cette ville immense.
C'est sûr qu'après une si belle expérience à Seoul, la marche était haute pour Tokyo. 
Je pense que ce qui joue pour moi, c'est la possibilité de trouver des quartiers plus tranquilles où se réfugier quand on est tanné du bruit et du mouvement. J'ai eu la chance de tomber par hasard sur le quartier insadong de Seoul qui m'a tout de suite plu, mais le quartier Kanda, où mon hôtel se trouve à Tokyo, n'est pas spécialement de tout repos. C'est un quartier d'affaires sans trop de charme, qui par contre se libère plus tard en fin de journée et trouve un dynamisme intéressant en début de soirée.
 J'avais pris une (trop) longue sieste dans ma minuscule chambre à mon arrivée, et quand je me suis levé pour aller souper (vers 2h du matin), les rues étaient pas mal désertes, à part quelques rats qui traversaient les rues à toute vitesse.
 Je tombe sur le restaurant "Thank" qui fut tout de suite une belle aventure culinaire et culturelle, d'abord parce que le concept (répandu à Tokyo) est de commander directement à partir d'une machine distributrice à l'entrée. Une fois la commande faite, on paye, on prend son numéro et on va s'asseoir en attendant sa commande... 


Le restaurant "Thank", pas loin de mon hôtel... et, ici-bas, leur système de commande!



Marchant un peu à l'aveuglette, partant de mon hôtel pour me rendre au centre-ville, m'a permis de voir un visage différent de Tokyo, plus tranquille et banlieusard, aux rues tortueuses qui me rappelaient plus Paris qu'une autre grande ville asiatique... j'ai bien du trainer pendant 2-3h, prenant des rues au hasard, voyant les japonais s'activer tôt en matinée, pour arriver dans la quartier artistique et huppé de Shibuya garni de boutiques aux noms français qui ne veulent pas nécessairement dire grand-chose, mais qui donnent un petit "glamour" exotique qui doit plaire aux japonais.



Pas trop de pluie depuis le tout début de mon voyage, mais j'ai eu droit à un vrai déluge à ma 2e journée à Tokyo... journée parfaite pour aller visiter quelques superbes musées dont le "Tokyo National Museum" qui fut une plongée dans la culture japonaise, ses influences depuis des millénaires, et son rayonnement sur l'ensemble de l'Asie. Magnifique!





Toujours curieux d'essayer le prochain resto... certains me rappelaient ceux que j'avais déjà expérimentés à Hong Kong: s'asseoir devant un tapis roulant et choisir les sushis qui te passent sous le nez... 
 Mais celui-ci était un peu plus hi-tech: on passe sa commande sur un ipad et le tapis t'apporte ton assiette en l'arrêtant juste devant toi... les japonais semblent avoir horreur des serveurs et font tout pour tuer cette profession!!



Ma visite du Meiji Shrine tombait à point: j'avais soudainement le goût d'espace et de verdure, et je suis arrivé au moment de la procession de nouveaux mariés. 


Ma dernière soirée à Tokyo fut super agréable, j'avais envie de me taper un bon souper de poissons et de sushis, bien arrosé de Saké, et c'est pas le choix qui manquait dans le quartier autour de mon hôtel... j'étais pas le seul à avoir cette envie: le quartier était rempli de travailleurs frais sortis du bureau, et presque tous habillés pareil: en pantalons et veston noirs et en chemise blanche sans cravate, petite valise à la main... on me dit que c'est la tradition de sortir avec des collègues pour un apéro et quelques bouchées, avant de retourner bien saoûl à la maison... je sais pas si l'épouse croit toujours que c'est du temps supplémentaire au bureau qui a retenu le mari...
Je suis rentré au hasard dans un des restaurants (celui que je cherchais, recommandé par tripadvisor, était remplis de... fumeurs!... non merci!) dont la spécialité était sans conteste les fruits de mer et le saké... j'ai pris deux bonnes assiettes de poisson cru, et j'ai demandé au serveur de m'apporter son meilleur saké... je suis vraiment tombé sous le charme de cet alcool que je ne connaissais pas du tout (les plus cheaps qu'on trouve à la SAQ goûtent un peu l'alcool à friction) et dont les subtilités m'ont vraiment surpris.
 Sur le même élan alcoolique, je me suis arrêté par la suite dans un petit bar à vin où je voulais essayer le fameux whisky japonais. Quelques distilleries locales ont gagné des premiers prix internationaux, surpassant même les scotchs écossais! (aussi insultant qu'un camembert québécois l'emportant sur un français)... 
 Comble de chance, je suis tombé sur un serveur japonais ayant fait ses études d'oenologue à Marseille, trop content de pratiquer son français! Il m'a fait essayer 3 des meilleurs whiskys et je dois dire que j'ai été conquis! 
Excellente façon de terminer mon court séjour dans la capitale japonaise, Okinawa m'attendait tôt le lendemain matin.






Okinawa

À l'origine, je devais filer directement vers Hong Kong, mais Patrice m'a laissé savoir quelques semaines avant qu'il emmènerait Nancy célébrer son anniversaire à Okinawa, et m'a suggéré de les rejoindre là-bas, question de faire une surprise à Nancy!
 Le timing étant trop parfait, c'était en plus une excellente occasion de visiter un coin de l'Asie que je ne connaissais pas du tout.


Un souper de fête vraiment mémorable en compagnie de mes deux amis de Hong Kong... Le resto du Ritz-Carlton est, on s'en doute, un sommet de luxe et de raffinement (et de facture!). Pendant plusieurs heures, un chef nous était assigné et nous concoctait sous nos yeux une panoplie de spécialités toutes aussi fameuses que les précédentes. Et tout ça, bien sûr, adéquatement arrosé du meilleur saké qui soit!
C'est comique que ces soirées incroyablement dispendieuses se terminent par un retour à mon guesthouse à 30$/la nuit! Mes priorités sont claires: la bouffe passe avant le confort!




Pendant un si court séjour, je n'ai pas pu vraiment avoir un réel aperçu de l'ile... on me dit que les petites iles qui l'entourent sont plus intéressantes et attrayantes et je peux facilement l'imaginer. La portion visitée manquait beaucoup de charme et d'attraits, et comme les services de transport en commun sont peu fréquents (et chers), j'aurais eu besoin d'une voiture louée pour élargir mon champ d'exploration. J'ai passé beaucoup (trop) de temps autour de la Moon Beach, qui pourrait avoir un potentiel touristique si on rénovait un peu les hôtels et qu'on enlevait quelques portions de béton.
 La campagne aussi qui me séparait de la capitale, Naha, était assez moche, ses habitants plus préoccupés par la survie que par la protection de l'environnement et le maintient des attraits locaux... mais bon, il faut préciser, j'ai eu un microscopique aperçu de l'ile et si j'y retourne, j'aurai sûrement plus de temps et une liste plus précise des endroits à explorer!








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