Après une pause de plusieurs jours sur le bord du Pacifique, c'est l'appel de la jungle que je ressentais.
Le Costa Rica étant un terrain de jeu naturel immense, c'est donc pas trop facile de choisir "le" site parfait... Mais j'ai opté pour la région centrale de Alajuela, un peu au nord de San Jose, qui semblait bien garnie de volcans, pour la plupart profondément endormis, sauf le Volcan Arenal qui est surveillé de près depuis 50 ans.
En 1968, il s'est déchainé après une sieste de 500 ans, ravageant la forêt tout autour ainsi que le village de Tabacon. Heureusement, le village de El Burio se trouvait du bon côté et a évité les coulées de lave et les vapeurs nocives, changeant peu après son nom pour "La Fortuna" (qui signifie "chance" en espagnol).
Le village de La Fortuna semble vivre uniquement du tourisme relié à son volcan, et manque un peu d'attraits, mais ne manque pas de restaurants et d'hôtels à prix moyens. Les organisations qui offrent des tours guidés doivent s'entretuer pour survivre en basse saison, mais j'ai laissé la réceptionniste de mon hôtel faire les réservations pour moi...
Une superbe réserve protégée entoure le Arenal, et on peut y marcher, y faire du cheval, profiter des sources d'eau chaudes, et admirer la quantité incroyable d'espèces animales et végétales qui y résident... certaines pas toujours attirantes (comme une couleuvre miniature dont le venin peut tuer en moins de 45 minutes... pas de place pour les selfies)
Superbe point de vue du Volcan Arenal (ici-bas) recouvert de nuages... et ci-haut, la zone qui fut dévastée par les coulées de lave lors de l'éruption de 1968.
Un paresseux (sloth), l'animal sûrement le plus lent et le plus vulnérable au monde... c'est à se demander comment l'espèce a fait pour survivre...
Une cascade comme il y en a plusieurs sur le site... pause baignade idéale après quelques heures de marche dans la jungle.
Notre guide qui mime devant mon groupe je ne sais trop quel animal...
Le Arenal s'est dégagé en fin d'après-midi... seuls quelques nuages de vapeur s'accrochaient encore au sommet.
J'ai l'impression que toutes les rues de la Fortuna convergent vers le Volcan Arenal
En route vers l'aéroport de la capitale, pour le vol du retour. On traverse une campagne toujours aussi verdoyante. Je fais le plein de couleurs avant de revenir dans la grisaille de novembre montréalais! Un passage un peu rapide au Costa Rica, mais je penserai à y revenir quand j'aurai une rage de brousse et de jungle...
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