Pise

 J'arrive en fin d'après-midi, et je me rends vite compte que Pise, c'est plus qu'une tour croche! La ville est magnifique, et très riche historiquement, propre et mauditement agréable. (et pas un seul graffiti sur les murs! je ne sais pas comment ils ont géré ça, mais c'est contraire à toutes les autres villes italiennes de même envergure)

 Le fleuve Arno est très calme, mais on me dit que ce n'est pas toujours comme ça, il y a quelques semaines à peine, les crues ont forcé l'érection de palisades tout le long des berges pour éviter les inondations. (D'ailleurs le nom "Pise" vient du mot étrusque qui signifie "bouche", donc l'embouchure de l'Arno)

Mon hôtel est à quelques blocs de la fameuse tour, et je ne veux pas attendre jusqu'au lendemain pour la voir. Je la trouve donc, toujours aussi penchée mais bien éclairée, se détachant de tout le reste autour. Je n'avais pas conscience qu'elle était aussi blanche! Et faut dire que, même si on a vu des centaines de photos, et qu'on pourrait la reconnaitre entre toutes, la voir en vrai fait tout un effet... c'est grandiose et spectaculaire... Mis à part son angle qui la rend unique, son design et son architecture sont aussi impressionants

Inclinée à cause de sa fondation instable, la construction de la tour s'est étalée sur 199 ans pour se terminer au 14e siècle. Elle n'a pas cessé de se pencher jusqu'à atteindre un angle de 5,5 degrés et a du être fermée au public entre 1990 et 2000 pour être redressée un peu.... mais pas complètement, parce qu'une tour un peu croche a quand même son attrait!

La Cathédrale de Pise et le Baptistaire juste derrière.

Je ne pouvais pas manquer de rencontrer mon prof d'italien, Adriano, qui me coach depuis un an déjà! On se parle en italien presqu'à toutes les semaines, en moyenne une heure par classe, de tout et de rien, de nos vies, de la politique, des voyages... ce fut très le fun de se rencontrer in vivo! Adriano connait Pise comme sa poche, ayant déjà été guide touristique, et marchant dans les rues on n'en finissait pas de se faire arrêter par des gens qu'il connait.